Félicitations au Peuple Sénégalais

La détermination d’un peuple assoiffée de Justice, mène indubitablement à la victoire.

Tous les peuples sont souverains et nulle dictature ne saurait stopper le train de la Liberté.

Bravo le Pastef, Bravo le Peuple Sénégalais et une pensée à tous ceux qui ont donné leur vie pour un Sénégal nouveau.

Bon vent aux deux grands jeunes leaders: Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye !

Martinez ZOGO trucidé

Martinez Zogo, journaliste Camerounais enlevé le 18 janvier a été retrouvé mort dans une banlieue de la capitale Yaoundé. Le corps sans vie du journaliste portait des traces de torture d’une violence inouïe.Dans ses chroniques, le journaliste dénonçait des scandales financiers impliquant aussi bien des opérateurs économiques que des pontes du régime.

Un signal fort serait-il ainsi envoyé aux hommes et femmes des médias mais également à tous les Camerounais? Ce meurtre de trop est d’autant plus révoltant que bon nombre de journalistes sont menacés de mort.

Rappelons que Samuel Wazizi un autre journaliste arrêté en août 2019 dans la région du Sud-Ouest est décédé quelques semaines plus tard: la famille attend toujours sa dépouille, sans oublier Paul Chouta qui a connu la torture et laissé pour mort par ces escadrons de la mort.

Que tous les fils et filles de ce pays résistent à cette terreur, qu’ils refusent d’être bâillonnés en prenant leur destin en mains. La mort de tous ces journalistes ne doit pas rester impunie.

Justice pour Martinez Zogo et pour tous ses confrères. 

Adieu Grand Seigneur, Adieu Desmond Tutu

La planète entière te souhaite un subliminal voyage vers l'Eternité.

Toi le pasteur anglican Sud-Africain, Homme de Foi, Homme de tous les combats contre les injustices, la discrimination aussi bien raciale qu’autres, nous saluons ta mémoire.

Homme de conviction, indissociable de l'îcone planétaire Nelson, tu as su réconcilier les anciens bourreaux et leurs victimes : quelle prouesse, quel génie ! Reconnu à l’internationale par ton franc-parler, tes discours rythmés par des pas de danse et parfois des flots de larmes sincères n’ont laissé aucun être humain indifférent. Tes combats pour la justice ont été couronnés par l’obtention du Prix Nobel de la Paix.

Nous retiendrons ce message que tu nous as légués : « j’ai aimé, j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai pardonné, et j’ai été pardonné ».

I AM KUMBA

« Cameroon School attack: several children massacred in the city of Kumba, South West Cameroon »

Attaque sanglante dans un établissement scolaire à Kumba, des enfants innocents froidement abattus dans l’enceinte de leur établissement scolaire !

Peu importe les cieux où l’on se trouve le sanctuaire de la formation de l’esprit critique est en danger à travers le monde, professeur décapité en France, des apprenants lâchement assassinés au Cameroun…

Que ces obscurantistes qui sèment la terreur sachent que nul n’arrêtera la marche en avant des nations, nul n’éteindra la Lumière dans notre village planétaire.

Samuel Paty : Indignation, émotion, pleurs et après ?

Cher collègue,

Cher Samuel Paty,

Nous ne t’oublierons jamais.  Assassiné  par un esprit obscur, aveuglé par l’ignorance au nom de je ne sais quel prétendu dogme religieux, décapité alors que tu dépensais un trésor d’énergie pour développer l’esprit critique, la liberté d’expression afin de former des citoyens responsables et éclairés. Bref, le summum de l’ignominie a été atteint, les mots me manquent pour qualifier un geste aussi cruel, aussi choquant dans le pays des droits de l’homme.

Nous sommes quelques-uns à avoir prédit ce genre de drames depuis plus d’une vingtaine d’années mais aucune oreille attentive car l’institution doit être irréprochable ! Je suis d’autant plus révoltée que nous avions vu tout ceci s’ancrer, s’installer dans les établissements scolaires en toute impunité. Par ailleurs tous ces dysfonctionnements étant alimentés par une intrusion massive, une présence prépondérante des parents d’élèves au sein de l’institution avec ce que cela suppose comme pression sur les enseignants… Où est donc la véritable place du pédagogue, souvent décrié voire soumis au dictat des parents ? Je demande aux jeunes professeurs de ne plus souffrir en silence, de ne plus subir en se taisant. L’institution est malade de sa liberté.

Après l’indignation, l’émotion et les pleurs, les politiques doivent prendre les mesures qui s’imposent avec fermeté.

Rien n’est à négocier : nous sommes un pays laïc, nul ne doit déroger à la règle.

Que la nation n’attende pas ces drames pour décerner la légion d’honneur ou les palmes académiques à ses héros qui au quotidien ploient sous la lourdeur de leur tâche sans plainte ni complainte.