Martinez ZOGO trucidé

Martinez Zogo, journaliste Camerounais enlevé le 18 janvier a été retrouvé mort dans une banlieue de la capitale Yaoundé. Le corps sans vie du journaliste portait des traces de torture d’une violence inouïe.Dans ses chroniques, le journaliste dénonçait des scandales financiers impliquant aussi bien des opérateurs économiques que des pontes du régime.

Un signal fort serait-il ainsi envoyé aux hommes et femmes des médias mais également à tous les Camerounais? Ce meurtre de trop est d’autant plus révoltant que bon nombre de journalistes sont menacés de mort.

Rappelons que Samuel Wazizi un autre journaliste arrêté en août 2019 dans la région du Sud-Ouest est décédé quelques semaines plus tard: la famille attend toujours sa dépouille, sans oublier Paul Chouta qui a connu la torture et laissé pour mort par ces escadrons de la mort.

Que tous les fils et filles de ce pays résistent à cette terreur, qu’ils refusent d’être bâillonnés en prenant leur destin en mains. La mort de tous ces journalistes ne doit pas rester impunie.

Justice pour Martinez Zogo et pour tous ses confrères. 

Rassemblement pour Sarah Halimi le 25 avril à 14h Place du Trocadéro

Sarah Halimi, encore une victime de l’antisémitisme ambiant.

La consommation de stupéfiants ne saurait dédouaner quiconque de sa responsabilité pénale !

L’arrêté de la Cour de Cassation pourrait faire jurisprudence.

Que toutes celles et ceux épris de justice viennent massivement manifester et combattre ainsi pour la mémoire de Sarah Halimi.

La république en deuil

Une fois encore, l’obscurantisme a frappé à Rambouillet : un agent de police, une mère de famille au service de la République a été sauvagement poignardée à mort.

Condoléances et solidarité à sa proche famille ainsi qu’à ses collègues : la barbarie ne triomphera pas.

TOUS unis face à ceux qui veulent mettre en péril la cohésion de notre nation.

Je suis PROF, je suis SAMUEL PATY

Le monde enseignant et la nation toute entière sont plongés dans un profond désarroi suite à l’attentat terroriste perpétré à Conflans-Saint-Honorine, ce vendredi 16 octobre 2020.

En effet, la colonne vertébrale de notre pays attaquée en son sein par une barbarie obscurantiste cherchant à imposer les ténèbres dans notre pays, le pays des Lumières, le pays de la liberté d’expression.

Notre sanctuaire « l’ÉCOLE », « l’ÉDUCATION NATIONALE », le creuset du peuple en formation, victime de la sauvagerie islamiste, ne saurait céder à cette menace des forces obscures qui espère ainsi dicter sa loi, voire ses lois.

De multiples rassemblements à travers le pays ont eu lieu en hommage à Samuel Paty, professeur d’Histoire-Géographie décapité pour des caricatures : la barbarie a franchi un nouveau cap à savoir la terreur au coin de la rue, après celle de l’église et bien d’autres !

Mais que ceux qui sèment cette terreur sachent que nous ne plierons pas, que la liberté d’expression, que la liberté de penser, sont les principes fondamentaux de notre République laïque et nul ne pourra nous en défaire !

Bien évidemment une réaction ferme sans filet de la part du gouvernement est attendue par la nation, car toutes ces personnes qui ne s’inscrivent pas dans le cadre de la République n’ont aucune raison d’y être. La gravité des faits est telle que c’est dans l’unité républicaine que nous vaincrons ce mal : un travail pédagogique collectif franc sur toutes les religions, sans exclusive est à mener.

Je forme des esprits critiques, je demeure attachée à la laïcité…

Et JAMAIS, je ne me censurerai cher collègue !

Combattant de la Mémoire : André-Blaise Essama

Le chantre du combat mémoriel des héros de la décolonisation Africaine, et en particulier celle de son pays natal le Cameroun a été une fois encore arrêté le 20 septembre sur l’ordre d’un « illuminé » commissaire de police sécuritocrate, prétendument investi d’une mission sécuritaire. Décision abjecte, imbécile à l’image de la médiocrité endémique de cette gouvernance chaotique.

André-Blaise Essama appréhendé comme un vulgaire malfrat sur le pont du Wouri avec une violence inouïe.

Mais, n’en déplaise à ces petits esprits sans envergure. André-Blaise Essama est rentré dans l’HISTOIRE par ses combats, ses actes héroïques pour la reconnaissance de tous ces pères fondateurs Africains qui ont péri sous le joug du colon.

Qui veut résolument museler A.B.E. ?

Valeureux combattant, tu as le soutien indéfectible de tous les enfants d’Afrique dont tu es un EXEMPLE à suivre.

Honneur à toi, ta détermination est sans faille et ton combat porte déjà des fruits à travers le monde.

« Tu combats tu meurs, Tu ne combats pas tu meurs » dixit André-Blaise Essama.